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(Certaines photos sont celles des différents articles de presse parus à l'époque.)

Emprisonné le 5 novembre 1984 après les accusations de Murielle Bolle. sa belle-soeur, Bernard Laroche est libéré le 4 février 1985 mais est toujours inculpé d'assassinat envers le petit Grégory. Il est vrai que cette libération posait plus de questions qu'elle n'apportait de réponses. Dès le lendemain, Gérard Welzer. l'avocat de Laroche, invite les caméras de télévision pour les retrouvailles avec avec sa femme et son fils dans un bois dijonnais. Cette "mise en scène " a pour but de casser l'image d'assassin qu'avait, à l'époque, Bernard Laroche. Menacé de mort, il décide tout de même de rentrer chez lui.

L'atmosphère est de plus en plus irréspirable. Le retour à son travail est hautement médiatisé. Pourquoi ne pas ce cacher et déménager. Cela aurait-il fait de lui un coupable aux yeux de tous. Même si Laroche était impliqué dans ce meurtre, se serait-il dit qu'en restant sur place il aurait éveillé moins de soupçons qu'en prenant la fuite. Double tranchant. Ce jeu de pile ou face est parfois dangereux, la preuve.
Et nouvel élément qui rend Jean-Marie Villemin totalement haineux, est que la justice (ou plutôt Corazzi) a l'intime conviction que sa femme Christine est l'assassin de son fils. Beaucoup trop pour un seul homme. L'assassin de son fils libéré, sa femme accusée d'infanticide.


Dès lors, certains gendarmes et journalistes prennent la défense de Christine. On voit beaucoup de monde faire des allers et venues chez les Villemin. En fait les gendarmes et les journalistes ne font qu'attiser, peu à peu, la haine qu'à Jean-Marie envers Laroche . Après tout, Laroche avait peut-être lui aussi une haine envers Jean-Marie.

Voyage en Italie avec Jacqueline, les parents et Lionel.

Quelques éléments déclencheurs. outre la jalousie que l'on prête à Bernard envers Jean-Marie du fait qu'il ait été contremaître avant lui, du voyage en Italie du jeune couple, que son fils est plus "beau" et adroit" que le sien, de la réussite sociale, il y a le fait que Michel et Ginette soient venus 2 jours avant le crime et comme le dira Michel. "Il nous en a mis plein la vue". Le nouveau salon de cuir à 23.000 francs. le prêt pour l'agrandissement de la maison ou encore la grosse commande de vin. Laroche ira chez Michel puis chercher 150 bouteilles de vin le soir du meurtre..Hasard. Ou prémices d'une mort annoncée. comme pour faire pareil. )

Après la libération de Bernard Laroche. Encore une erreur de ses avocats.

Tout cela a dû être retranscrits auprès des Laroche, comme d'habitude. Et le fait aussi qu'au mois de septembre 1984, à la rentrée des classes, quand Christine dit à Ginette. "Si Marie-Ange a des soucis avec Sébastien, elle n'a cas le mettre dans une école spécialisée. Il n'est pas normal d'empêcher les autres enfants de bouger sous prétexte qu'il ne faut pas bousculer Sébastien !". Cette phrase, répétée au Laroche, a dû apparaître comme un coup de tonnerre dans la famille.

Le voyage méditérannéen des Villemin. Jalousie oblige.

Le 26 février 1985. Jean Ker. fait écouter pendant trois heures, la cassette de la déposition de Murielle Bolle accusant Bernard Laroche. Comment un journaliste peut-il se procurer un tel élément de l'instruction. Trois heures de dégoût et d'intime conviction envahissent les Villemin. Laroche est sans aucune contestation l'assassin de leur fils. Jean-Marie prend un fusil et dit à Jean Ker "Je vais aller buter Laroche ". Tentant de le raisonner, Jean Ker rentre à son hôtel en ayant eu la promesse de Jean-Marie qu'il ne fera rien cette nuit-là. Peine perdue.


La goutte d'eau Ker a fait déborder le vase Villemin déjà trop plein d'amertume et de haine dont il était rempli. En pleine nuit, Jean-Marie et Christine prennent la route pour aller chez Laroche. Jean-Marie s'arrête devant chez l'assassin présumé de son fils qui ne devrait pas tarder à rentrer de son travail. Christine est dans la voiture. Jean-Marie s'agenouille devant le monument aux morts et attend. Dans son hôtel, Jean Ker. prit de terribles doutes, décide d'aller chez les Villemin. N'y voyant pas la voiture il décide d'aller immédiatement chez les Laroche.

Feu Jean-Michel Bezzina journaliste véreux.

Voyant Jean-Marie derrière le monument aux morts, il se précipite et hurle "arrête tes conneries ". Jean-Marie, après quelques minutes de palabres, écoute la voix de la raison et décide de rebrousser chemin. Ils croiseront la voiture de Laroche en cours de route. Jean Ker ne signala nullement cette "épisode" aux gendarmes, afin de mettre un dispositif de protection sur Bernard Laroche. Bien au contraire, il aura le culot de publier, après la mort de Laroche . le récit de son aventure.

Dans le même temps, la gendarmerie est dessaisie de l'enquête. par le juge Lambert, et celle-ci est confiée à la police judiciaire de Nancy. Et là, tout bascule. Les membres de la SRPJ feront tout pour incrimer la mère du petit garçon. Le travail des gendarmes est mis de côté et les enquêteurs reprennent l'affaire au début, en mettant leurs doutes principalement vers Christine. Le commissaire Corazzi. intimement convaincu de la culpabilité de Christine Villemin, "utilise" Jean-Michel Bezzina et son épouse. travaillant tous deux pour de très grands médias influents. huit au total. Ce sera d'ailleurs Bezzina qui, sur les ondes de R.T.L. annoncera, le 24 mars 1985, que des experts ont identifié les écritures de Christine comme étant celles du corbeau. Rien que ça.

Bezzina et Corazzi ayant eu l'information de Maître Welzer. l'avocat de Laroche, qui lui-même l'avait eu de l'expert Buquet. avant le juge. Vous avez dit. fuite. Jean-Marie et Christine, qui écoutaient la radio à ce moment là, furent terrassés par cette nouvelle. Christine, qui était enceinte. fut prit de saignements et dû être hospitalisée. Enceinte, comme Marie-Ange apprendra t-on lors d'une conférence de presse le 31 mars 1985. Décidement.


Marie-Ange et Jean-Bernard que Laroche ne connaîtra jamais.

Corazzi accuse du pire des crimes la mère de l'enfant assassiné et Christine Jacquot. la nourrice du petit, comme étant sa complice si celle-ci persiste à cacher la vérité. Nous arrivons à l'épisode "chantage ". Quel honneur, Monsieur le commissaire, d'avoir des gens comme vous pour faire régner la justice dans notre beau pays. Ce même Corazzi sera reconnu par les plus hauts magistrats, d'être le principal artisan de l'inculpation de Christine Villemin. Et donc, d'être le principal artisan du meurtre de Laroche.

Le commissaire Corazzi qui jurera mettre fin à l'enquête en 15 jours. 9 mois après il remettra un dossier aussi maigre que ses moustaches et bourrés de mensonges.

Je rappelle ces autres faits quant à l'acharnement de Corazzi envers Christine. le 3 janvier 1986 Corazzi rend son rapport de synthèse. Les 55 pages du document sont, ni plus ni moins, un condensé de tous les articles de presse parus dans "France-Soir". Les faits, dates et horaires sont exposés sur la base d'articles de presse. Etonnant non. Ce sont les journalistes ou les policiers qui enquêtent. Jacques Corazzi accusent fermement la gendarmerie de ne pas avoir réussi à inventer des éléments de preuve contre Laroche lorsqu'il fut libéré de sa première garde à vue. Le terme "inventer" signifie une guerre des polices. Indigne.

29 mars 1985. "Ne fais pas l'imbécile. Tu sais bien que je n'y suis pour rien. ". Une seule balle. Laroche s'écroule devant les yeux de sa femme. Son beau-frère Lucien Bolle étant remonté dans le salon avec Sébastien. descend seul et voit son beau-frère allongé sur le sol.. Ca c'est pour faire taire les rumeurs que Laroche est mort sous les yeux de son fils. En cette fin de matinée, Jean-Marie Villemin vient de tuer le "présumé" assassin de son fils. Grave erreur. Le père du garçon assassiné vient de rendre lui-même son propre verdict. La peine de mort. Ce vendredi 29 mars à Aumontzey, Bernard Laroche, qui habite sur les hauteurs de cette petite ville, rentre chez lui en voiture. Il tient sa musette à la main.

Il est 13h15. "Laroche ! ". Cette voix qui l'appelle, Bernard l'a connaît bien. Il est blanc. A quelques mètres de lui "le chef " le met en joue. Il s'était caché derrière les arbres qui jouxtent le pavillon des Laroche. Après un très court dialogue, Laroche tentera de clamer son innocence. "Je ne t'en veux pas de m'avoir soupçonné. Viens on va parler. " dira Laroche. Lucien Bolle qui était descendu par le garage avec Sébastien tente de s'interposer. "Tire-toi ou je te descends aussi. ". Lucien Bolle s'éxécute et remonte avec le fils de Laroche dans le pavillon. Ils seront tous les deux là-haut lorsque Jean-Marie Villemin tuera Laroche.

Marie-Ange Laroche et son inséparable frère Lucien Bolle.

Profitant d'un instant où Marie-Ange n'était plus devant son mari, Jean-Marie en mettant son fusil sur la hanche, fit feu. A 2 ou 3 mètres de distance. Laroche s'écroule. Lucien descend précipitement. Avant de mourir, selon lui, Bernard Laroche lui aurait dit. "la 22, dans l'armoire ".

Jean-Marie Villemin partit aussitôt et se rendit à la clinique. En passant devant le standard il demanda à l'hôtesse de prévenir la police. Puis il se rendit dans la chambre de sa femme accompagné d'une infirmière. Devant celle-ci il déclara. "Chérie j'ai fait une connerie. Je viens de descendre Laroche ". Elle lui répondit alors. "C'est pas vrai, t'a pas fait ça. Tu me dis des conneries. ". L'infirmière lui parut réellement surprise. Ca c'est pour faire taire le SRPJ qui voulait faire croire que Christine avait armé le bras de Jean-Marie. La police devait arriver quelques minutes après et Jean-Marie reconnaissait immédiatement les faits et les réitéra devant le magistrat instructeur qui l'inculpait le 30 mars 1985 .

Reconstitution du 20 juin 1985

Jean-Marie dira à l'instruction qu'après avoir tué Laroche, qu'il voulait prendre en otage Marie-Ange et son fils Sébastien afin d'obtenir des autorités judiciaires qu'elles procèdent à une nouvelle audition de Murielle Bolle. La présence de Lucien Bolle l'en avait empêché.

Le matin même il était arrivé dans la chambre 110 de sa femme 9 heures. dans cette clinique de la Roseraie. Pendant 2h30 ils discuteront de choses, peut-être secrètes entre eux. Pourquoi est-il autant décidé à abattre Laroche en sortant de la clinique. Il remonte à Aumontzey (depuis qu'ils ont mis en vente leur pavillon, ils vivent chez la mère de Christine dans un petit H.L.M.), ne déjeune pas, met des lunettes noires, alors qu'il n'en porte jamais, prend son fusil et on connaît la suite. Après l'arrestation de Jean-Marie, Christine ira à Petitmont en Meurthe et Moselle. Christine dira. "Marie-Ange Laroche est venue à 3 kilomètres de là pour faire la bringue, à Pâques. Avec ses frères, à 3 heures du matin, ils klaxonnaient et claquaient les portières. Pour une femme éplorée s'en est une. Laroche est mort depuis 8 jours et elle a été 2 fois chez le coiffeur en une semaine alors qu'elle n'y allait jamais. La veuve joyeuse. Il y a aussi le fait que Laroche, après le meurtre de Grégory, quand il venait à Aumontzey, laissait son fils Sébastien dans la voiture alors que jamais il ne le faisait avant. Il avait tout simplement peur que, même s'il ne savait pas beaucoup parler, le petit ne lache 2 ou 3 mots. "

Marie-Ange Laroche et Sébastien en 1985

La scène selon Marie-Ange et Lucien Bolle.

Marie-Ange . Je suis allée chercher Bernard en voiture à l'usine, comme d'habitude. On s'est arrêté à la conciergerie de l'usine pour commander un jogging pour lui et pour "Bibiche" (Sébastien). On est remonté à la maison, il était une heure dix. J'ouvre la porte du garage. Bernard entre le premier dans le sous-sol. Tout d'un coup on a entendu courir. On s'est retourné. C'était le Villemin avec son fusil.
Lucien. J'étais dans la maison. J'ai entendu Marie-Ange crier. Je suis descendu. J'au vu Jean-Marie Villemin devant Bernard, avec un fusil. Je me suis avancé entre eux. Jean-Marie m'a dit. "Lucien fous le camp, ça ne te regarde pas, ou bien je te descends." Bernard a vu que c'était sérieux. Et puis, il y avait "Bibiche" qui était descendu. Bernard m'a dit. "Prends le gosse et remonte. ".
Marie-Ange. Bernard a parlé le premier. "Fais pas le con Jean-Marie, t'es cinglé. J'ai pas tué ton gosse." Après le Villemin dit. "Je veux que tu me dises quelque chose sur Michel." Bernard a dit. "Viens on s'expliquer. Pose ton fusil sur la voiture et monte chez nous." Villemin. "Il parait que t'as jamais voulu qu'on se rencontre pour s'expliquer. ". Bernard. "J'ai jamais dit ça. " Villemin. "C'est de ta faute s'ils sont tous sur Christine" puis "pourquoi Murielle elle a dit ça ?". J'ai dit à Jean-Marie. "Viens monte on va t'expliquer comment ça c'est passé pour Murielle, viens ". Jean-Marie a tiré à ce moment là. C'était fini.
Lucien. "J'avais à peine monté les escaliers que j'ai entendu le coup de feu. Je suis redescendu aussitôt. J'ai vu Bernard s'écrouler à l'entrée du garage. J'ai vu Jean-Marie qui s'enfuyait dans la forêt. Le gosse m'avait suivi encore une fois. Je l'ai remonté. Avec un torchon, j'ai fait une compresse pour arrêter le sang. Il avait reçu le coup de fusil au poumon droit. Jean-Marie a tiré de près. Il ne pouvait pas le louper. On a appelé le toubib. Bernard se débattait un peu. Il avait mal. J'ai essayé de le retenir un peu. qu'il ne remue pas trop pour ne pas perdre son sang. Son oncle est arrivé et il l'a pris dans ses bras en lui posant la tête sur ses genoux. Bernard est mort en un quart d'heure environ. Le toubib quand il est arrivé a dit qu'il n'y avait plus rien à faire.

L'enterrement de Bernard Laroche.

Bernard Laroche serainhuméle 2 avril 1985 au cimetière de Jussarupt dans les Vosges. Devant le cercueil se trouvaient 3 femmes. Marie-Ange soutenue par son frère Lucien, sa mère soutenue par son mari, et Isabelle Bolle. copie conforme de Murielle, qui elle, n'assistera pas auxobsèques.

A gauche Jean-Claude Lamboley. A droite Lucien Bolle

Les avocats de Bernard Laroche sont les responsables de sa mort. A force de vouloir disculper leur client, en faisant annuler les pièces de procédures qui, pourtant l'accablaient, et de faire inculper Christine sur des faits sans aucune théorie, ils ont signer l'arrêt de mort de leur client. Madame Laroche. je vous ai mainte fois entendu parler. je vous ai mainte fois lu, mais jamais vous n'avez émis cette thèse. Elle est pourtant criante de vérité.